Logiciel QGIS : 7 manières de créer de la valeur

En parcourant les sites spécialisés sur la Géomatique, on s’aperçoit que les projets liés aux Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) sont en pleine croissance. De nombreuses entreprises font part de chiffres d’affaires en hausse sur ces dernières années et les collectivités continuent à embaucher des géomaticiens malgré des restrictions budgétaires publiques. De plus en plus de business utilisant les données géographiques et des logiciels SIG comme le logiciel QGIS voient le jour. Et de nombreux géomaticiens sont aussi tentés par l’aventure entrepreneuriale. En clair, malgré un environnement économique morose, la géomatique est un secteur d’activité de niche qui possède de nombreux atouts pour se développer et créer de la valeur. D’après le cabinet de recherche MarketsandMarkets™, on estime que le marché mondial des SIG devrait passer de 8,1 milliards USD en 2020 à 14,5 milliards USD d’ici 2025, soit un taux de croissance annuel de 12,4% de 2020 à 2025.

Le marché des SIG en pleine croissance…

Plusieurs facteurs expliquent cette bonne santé du marché SIG. Premièrement, la géomatique se rattache à de nombreux secteurs d’activité, pour ne pas dire la quasi-totalité des thématiques : foncier, immobilier, urbanisme, environnement, agriculture, santé, télécoms, énergie, BTP, marketing, etc. Ensuite, plusieurs incitations publiques concernent directement les SIG comme l’ouverture des données au grand public (mouvement Open Data) et les investissements massifs dans l’innovation et les start-up. Enfin, l’accessibilité croissante des outils SIG, grâce notamment à l’Open Source, favorise également le secteur de la Géomatique. Ainsi, en surfant sur cette conjoncture favorable, il est possible de générer des revenus avec des logiciels Open Sources SIG tel le logiciel QGIS. Cet article liste 7 manières de créer de la valeur avec QGIS.

I. QGIS : définition du logiciel SIG

I.1. Historique et présentation du projet QGIS

QGIS est un logiciel SIG libre et Open Source (distribué sous la licence GNU GPL (General Public License)) dont le développement a commencé en mai 2002 (figure 1). A l’origine, il a pour objectif le simple affichage de données géographiques. Aujourd’hui, le logiciel, construit principalement en C, C++ et Python implémente de nombreuses fonctionnalités en lien avec la plupart des formats de données géographiques. La communauté d’utilisateurs est relativement importante dans le monde entier. QGIS utilise la bibliothèque logicielle Qt et le langage C++, ce qui se traduit par une interface graphique simple et réactive.

logiciel QGIS
Figure 1 : Logo du logiciel QGIS.

I.2. QGIS : télécharger

Le téléchargement de QGIS est relativement facile et disponible sur le lien suivant : https://www.qgis.org/fr/site/forusers/download.html. Deux options sont possibles pour installer le logiciel SIG gratuitement. La première solution consiste à installer le logiciel QGIS seul. La seconde possibilité est l’installation d’OSGeo4W qui permet de mettre en place d’autres applications SIG au choix. Les versions « Long Term Release (LTR) » de QGIS sont stables et maintenues à long terme par le projet. Enfin, le projet QGIS met à disposition les anciennes versions en ligne si nécessaire. On peut par exemple télécharger QGIS 2.18 las palmas.

II. Migration de solutions SIG payantes vers le logiciel libre QGIS

De manière générale, la première manière de gagner de l’argent est déjà de ne plus en dépenser inutilement. Il existe deux catégories de logiciels bureautiques SIG : les logiciels SIG sous licence payante propriétaires (cf. commentaire de V. Picavet) et les logiciels libres comme QGIS. Alors le choix entre une solution SIG libre et une solution propriétaire est toujours discutable. Il est nécessaire en tant qu’utilisateur de lister les besoins réels en matière de gestion de données géographiques et de cartographies. Et d’après nos expériences, le logiciel QGIS répond largement aux besoins dans les différents domaines d’application des SIG tels l’urbanisme, le foncier, les télécoms, l’environnement, etc. En effet, sur QGIS, il est possible de:

  • accéder à différentes sources de données géographiques de type vecteur et raster;
  • consulter et mettre en œuvre des requêtes sur les bases de données comme celles hébergées sur le Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) PostgreSQL;
  • réaliser des traitements géographiques simples telles la création, la modifications et des suppressions d’objets géographiques;
  • mettre en place des traitements plus complexes comme des intersections, des unions, des classifications sur des rasters, etc;
  • produire des cartographies et des rapports avec des mises en page avancées.

III. Le traitement des données géographiques est une source de revenus à l’infini

A chaque jour qui passe, la donnée demeure le Graal de nombreuses sociétés. A l’heure où Whatsapp impose à ses milliards d’utilisateurs de partager leurs données avec le Groupe Facebook, comprendre et maîtriser la gestion de la data deviennent des savoirs-faire indéniables et incontournables. Dans quel objectif? La question de l’éthique dans la l’utilisation de la donnée géographique n’est pas discutée ici. Il est évident qu’apporter de la valeur pour diminuer des pollutions environnementales par exemple en optimisant les modes de déplacement n’a pas la même portée qu’orienter des milliards de consommateurs à désirer toujours plus d’objets non essentiels.

Enfin dans tous les cas, le logiciel QGIS apporte de nombreuses fonctionnalités pour gérer et transformer des jeux de données géographiques.

IV. Les cartographies aident à la prise de décision et d’information

La représentation cartographique d’objets spatialisés est souvent l’objectif final d’un service ou d’un produit commercial ou non commercial. A travers les cartes, l’information géographique aide à la prise de décision sur un territoire pour les utilisateurs comme. Les cartographies sont et seront toujours créatrices de valeur. On peut citer par exemple l’élaboration de zonages pour les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) ou la cartographie de Plans de Prévention des Risques en Inondation (figure 2).

QGIS cartographie
Figure 2 : Affichage d’un Plan de Prévention des Risques Inondation dans le logiciel QGIS.

Là encore, le logiciel QGIS répond parfaitement aux attentes liées à la réalisation de cartographies. Le logiciel SIG libre dispose de fonctionnalités approfondies pour la mise en page et la création de rapports. Ainsi, les ajouts de texte, d’images, de plusieurs cartes, de légendes, de tableurs, etc sont largement configurables et paramétrables. Par extension, l’automatisation de cartographies par l’outil Atlas favorise la production cartographique rapide sur plusieurs espaces géographiques.

V. Logiciel QGIS : le développement d’outils spécifiques génère une forte valeur ajoutée

Malgré de nombreuses fonctionnalités, le logiciel QGIS est parfois limitée, notamment pour des applications métiers spécifiques. Or, QGIS est un logiciel libre et Open Source construit en C, C++ et Python, ce qui autorise à tout à chacun d’accéder au code source. Ainsi, selon le cahier des charges des demandeurs, il peut s’agir de développer :

  • de nouvelles fonctionnalités dans le moteur de QGIS;
  • des extensions (plugins QGIS) orientées vers des demandes d’utilisateurs.

Un guide pour les développeurs est disponible sur la documentation QGIS. On y retrouve également l’ensemble des fonctions du langage PyQGIS, ce travail d’édition du logiciel QGIS apporte une forte valeur ajoutée aux utilisateurs puisqu’il s’adapte parfaitement à leur besoin. Du côté de l’éditeur, cela demande un savoir-faire hautement qualifié. Par conséquent, la concurrence sur ce créneau spécialisé est plutôt rare.

VI. QGIS Server : le serveur SIG Open Source futur leader du marché?

Un Système de Gestion de Bases de Données comme PostgreSQL constitue l’outil idéal pour organiser et consulter des données géographiques. Dès lors, si on ne souhaite pas donner l’accès direct au serveur de bases de données à certains utilisateurs, le serveur cartographique comme QGIS Server favorise la diffusion des données. De même, l’utilisation de ce dernier outil SIG est reconnu si on veut privilégier des formats de données en sortie spécifiques comme les images et les tuiles.

Ainsi, QGIS Server, construit sur les standards OGC, permet la diffusion des données géographiques via les protocoles HTTP Web Map Service (WMS), Web Feature Service (WFS) et le Web Map Tile Service (WMTS). Vis à vis des autres serveurs cartographiques comme GeoServer, les principaux atouts de QGIS Server sont de pouvoir gérer les symbologies complexes des couches SIG construites sur QGIS Desktop. Aussi, la gestion des impressions avec le service GetPrint est relativement puissante. Enfin, il est possible de sécuriser les services avec des droits utilisateurs en configurant le serveur web comme Apache. L’ensemble des services disponibles sur QGIS Server sont disponibles dans la documentation.

VII. QGIS Formation : créatrice de valeur

D’après un rapport de la direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares) datant de janvier 2021, la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage en France s’élève à 26,3 milliards d’euros en 2017. Ce chiffre déjà conséquent ne tient pas compte des dépenses directes des entreprises pour la formation de leurs employés. En outre, la réorganisation des sociétés et des collectivités publiques vers le digital s’accélère avec l’évolution des conditions de marché et de travail en lien avec la crise sanitaire de la Covid-19. De nombreuses aides publiques ont d’ailleurs été mises en place afin de favoriser les formations sur le numérique à distance dès 2020.

Ainsi, entre des orientations budgétaires fortes en faveur de la formation des actifs et la transformation accélérée des outils de travail vers le tout numérique, les formations en Géomatique sont porteuses. A l’intérieur de cette niche d’activités, il suffit d’observer les forums spécialisés comme GeoRezo, les réactions aux articles des sites spécialisés ou encore la participation massive aux colloques pour comprendre l’intérêt porté au logiciel QGIS. Les formations QGIS apportent une base certaine sur la manipulation des différentes sources de données géographiques pour les apprenants débutants. Pour les plus experts, il sera question d’approfondir les traitements géographiques complexes, l’automatisation de procédés à l’aide de la console Python et la programmation de plugin QGIS.

VIII. Supports et tutoriels sur le logiciel QGIS

Enfin, sur le long terme, un support sur le logiciel QGIS s’adapte parfaitement aux besoins des utilisateurs. En effet, la formation QGIS ponctuelle a des limites dues à l’évolution continue du logiciel SIG. Et les projets des différentes structures (sociétés privées, associations, collectivités publiques, etc) doivent aussi trouver des solutions SIG efficaces et rapides à leur problématique. Il s’agit également de résoudre des limites ou des bugs inhérents aux différentes fonctionnalités de QGIS. Ainsi, l’accompagnement des porteurs de projets SIG utilisant le logiciel QGIS est une solution intéressante. Ce suivi permet de répondre à des besoins dans de nombreux domaines d’applications comme l’urbanisme et le foncier. Enfin, l’accès sécurisé à des tutoriels QGIS récents garantit à la communauté de rester en veille et d’optimiser leur mission.

En conclusion, on a recensé 7 manières de créer de la valeur grâce au logiciel QGIS. Qu’on se place d’un point de vue d’un acteur public ou d’une entité privée, ce logiciel SIG favorise une économie d’argent puisqu’il est libre et gratuit. De plus, de part ses nombreuses fonctionnalités géomatiques, il apporte des solutions robustes à une communauté d’utilisateurs toujours plus importante.

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A propos Florian Delahaye

Passionné de Géomatique

10 réponses à Logiciel QGIS : 7 manières de créer de la valeur

  1. Je trouve le titre assez trompeur tendance « putaclic ».

    J’ai beau relire, je ne vois pas « 7 manières de gagner de l’argent avec QGIS » dans l’article. Et d’ailleurs, que veut dire « gagner de l’argent » ? Générer un revenu, un salaire, éviter des dépenses, améliorer des compétences, recevoir une cagnotte du loto.. ? À quel niveau se place-t-on ? Indépendant, entreprise, collectivité, académique… ?

    Et malheureusement on retrouve encore une fois l’opposition logiciel libre versus logiciel payant, qui est une chose qui n’existe pas.
    On peut opposer le logiciel libre au logiciel **propriétaire**.

    Et on peut détailler des modèles économiques distincts dans le cas des logiciels propriétaires et des logiciels libres. Mais dans les deux cas il y a de multiples modèles économiques, parfois complexes, et qui, c’est un pléonasme, impliquent quelque part du financement, du payant.

    Donc STOP aux idées fausses libre=gratuit !

    Adopter un logiciel libre, c’est entrer dans un modèle économique différent du logiciel propriétaire. Toute stratégie IT implique un volet financier, et les aspects formation, accompagnement du changement, configuration, personnalisation et adaptation au besoin, maintenance en conditions opérationnelles, réversibilité sont autant d’items qui nécessitent de l’investissement financier quelque soit le type de logiciel. Ils sont répartis différemment entre libre et propriétaire, et les coûts de licence sont nul pour le libre, mais tout le reste fait l’objet de budgétisation.

    Quant à exposer « comment gagner de l’argent avec QGIS », il vaudrait mieux expliquer en détail les modèles économiques de l’opensource, et ceux autour de QGIS en particulier.

    • Florian Delahaye dit :

      Bonjour M Picavet,

      A travers vos commentaires, je vous sens un peu stressé, j’espère que tout se passe bien pour vous et votre société.
      En tout cas, je vous souhaite également une très bonne et heureuse année 2021 : santé, bonheur et réussite.

      à bientôt

  2. VincentP dit :

    Ce n’est pas du stress tout va bien merci.

    Mais clairement il y a de l’agacement.

    Depuis plus de 15 ans les partisans du libres, associations, entreprises ENL font de la sensibilisation autour du fonctionnement du logiciel libre, son écosystème, ses business models. On essaie de casser les à-priori préjudiciables au mouvement, en premier lieu le poncif libre=gratuit. C’est un travail de Sisyphe et je peux comprendre que de nouveaux venus dans le monde du libre n’aient pas intégré toutes ses dimensions. C’est plus difficile à accepter de la part de personnes qui sont au contact du libre au quotidien, et dont l’activité en dépend.

    Je serais donc moins agacé si ce n’était pas la deuxième fois que je fais le constat de cet amalgame sur ce même blog ( https://www.geomatick.com/2018/12/13/sig-libre-vs-proprietaire-quels-choix/ ).
    Merci d’avoir fait les modifications sur l’article précédent, mais pourquoi revenir sur les mêmes travers dans celui ci ?

    • Florian Delahaye dit :

      M Picavet,

      Je peux concéder que sur mon précédent article modifié que vous citez, j’ai eu des maladresses liées à des termes non appropriés. Je vous remercie pour votre apport.

      Par contre ici, je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez de dire qu’il est possible de gagner de l’argent avec QGIS? Certes, les manières sont différentes qu’on se place en tant qu’acteur public, société éditrice, formateur… mais on est d’accord que l’écosystème de QGIS peut être générateur de valeur financière, n’est-ce pas? Je n’ai pas cité d’exemples de sociétés, mais moi concrètement, j’accompagne des sociétés sur l’utilisation de ce logiciel, je créé des plugins à la demande, je forme sur des traitements de données satellitaires et acquises par drone, je traite des données géographiques… Avec la Banque Mondiale, j’accompagne un institut national dans la migration d’un SIG propriétaire vers un SIG Open Source. Enfin bref, de nombreuses sociétés vivent grâce à QGIS.
      En clair, dans cet article, j’explique comment on peut vendre des services et/ou des produits en utilisant ou en éditant le logiciel QGIS. Je ne suis pas en train d’écrire que le logiciel libre ne demande pas de ressources financières ou que le libre signifie le « tout gratuit » au contraire.

      De plus, ce n’est pas parce qu’on n’est pas référencé comme commiter sur un logiciel libre qu’on est un nouveau venu sur le monde du libre. Je vous invite à lire mes articles scientifiques et ma thèse dans laquelle avec des partenaires comme la NOAA, l’INPE, etc, on a développé des algorithmes basés sur des langages de programmation ou des logiciels libres.

      Enfin, je trouve ce malentendu dommageable puisqu’au fond nous défendons les mêmes valeurs de l’utilisation du libre comme bon nombre de partenaires. Ainsi, comme vous le proposiez dans votre premier commentaire, je vous invite à écrire un article sur les modèles économiques de l’opensource, et ceux autour de QGIS en particulier. Je me ferai un plaisir de publier votre article.

      • Je serais mal placé pour dire qu’on ne peut pas avoir une activité économique autour des logiciels libres, et de QGIS en particulier. C’est bien ce que je défends depuis longtemps : un écosystème complet et complexe qui travaille de façon intégrée dans un monde économique et qui fait avancer le bien commun.

        Ce que je critique, c’est l’amalgame libre = gratuit. Et il est clairement explicite de nouveau dans cet article, je cite :

        « Il existe deux catégories de logiciels bureautiques SIG : les logiciels SIG sous licence payante et les logiciels libres comme QGIS »

        Réduire une stratégie d’équipement logiciel, qu’elle soit personnelle ou à l’échelle d’une agglomération, d’une entreprise ou d’un pays entier, à une question de coût de licence est une erreur, c’est bien cela que je critique. Il faut parler de TCO, de coûts de développement, de déploiement, de maintenance, de formation… et finalement de licence, qui ne constituent au final qu’une petite partie des budgets d’un SI. Et il faudrait aussi parler de réversibilité, de souveraineté qui ont des impacts indirects sur les coûts qui sont également importants et souvent ignorés.

        Je critique également la sur-simplification de l’approche « gagner de l’argent », qui ne signifie pas grand chose au fond. On parle en général plutôt de valeur que d’argent, car il n’y a pas que les lingots d’or sous le matelas qui ont de l’importance et de la valeur.

        Et je dis justement que comme vous n’êtes pas nouveau dans le monde du libre, je trouve dommage que dans vos articles on retrouve les à-priori et les poncifs qu’on attribue généralement aux nouveaux venus, principalement le « libre = gratuit » cité plus haut.

        Pour ce qui est de la communication sur les modèles économiques de l’opensource, des modes de fonctionnement des communautés et de l’écosystème, on en trouve pléthore depuis 15 ans. Les conférences FOSS4G, les journées QGIS, le POSS, le FOSDEM, les PGSessions, l’April et d’autres regorgent de ressources, et j’en ai produit ma part.
        Il y a déjà presque 15 ans, l’APRIL publiait un livre blanc sur les modèles économiques de l’opensource, qui, malgré des évolutions dans l’écosystème, reste une bonne base de travail : https://www.april.org/livre-blanc-des-modele-economiques-du-logiciel-libre .
        L’AFUL en avait fait un aussi : https://aful.org/professionnels/modeles-economiques-logiciels-libres
        Plus récent, celui du CNLL : https://cnll.fr/media/LivretBleu_ModelesEconomiques_GT-LogicielLibre_Systematic.pdf

        Voici donc de saines lectures de chevet qui amèneront certainement à des analyses plus poussées dans les prochains articles, je l’espère !

        • Florian Delahaye dit :

          Bonjour V. Picavet,

          j’ai modifié le titre et certaines phrases dans l’article sur la base de vos critiques constructives. Je le répète mais mon intention était simplement de présenter des façons de générer de la valeur économique avec QGIS. Le terme « argent » dans le titre était sans doute mal choisi comme le souligne également Jean-Daniel.
          De plus, je veux aussi transmettre l’idée que le libre ne signifie pas le « tout gratuit ».
          Enfin, je vous remercie pour les nombreuses sources précitées que je lirai très vite.

          Par mes articles, j’essaie simplement et en toute modestie d’apporter à connaissance des éléments, des solutions, des motivations (surtout par les temps qui courent) à la communauté géomaticienne. Pour moi, l’imagination et la création sont importantes et par nature, elles sont parfois sources d’imprécisions et d’erreurs. Et par conséquent, je suis ravi de pouvoir échanger et compter sur des retours d’expertises comme vous le faîtes.

          J’espère à bientôt pour de nouveaux échanges enrichissants et de nouvelles collaborations!

          Bien cordialement,

          FD

  3. Jean-Daniel Lomenede dit :

    Je n’ai pas l’habitude de réagir sur les blogs mais étant donné que votre blog est en page d’accueil de georezo dont je suis membre je me permets de donner mon avis.
    Je partage aussi l’idée que le titre est aguicheur – c’est un peu dommage pour un ancien de georezo – et je suis d’accord avec M.PICAVET que les nouveaux dans l’Open Source ont des idées souvent eronnées. D’ailleurs je n’ai pas l’impression qu’il parle de vous comme le suggère votre deuxième commentaire. Quant à votre première réponse faite à M. PICAVET, d’extérieur on sent de l’animosité et on a quand même l’impression que votre réponse frôle le sarcasme à la limite de la mesquinerie. Quand on voit que beaucoup d’entreprises déposent le bilan dans ce contexte compliqué… J’espère simplement avoir mal interprété votre réponse.

    • Florian Delahaye dit :

      Bonjour Jean-Daniel,

      Malheureusement on ne se connaît pas et je pense que l’écrit n’est pas toujours simple à interpréter.
      Concernant GeoRezo, je fais toujours des dons. Pour les échanges avec V Picavet, j’ai déjà collaboré avec Oslandia donc il n’y a aucune animosité.

      Je n’ai jamais insulté quiconque ni proféré des menaces ni méprisé qui que ce soit à travers les forums, les réseaux sociaux ou mon blog. Par mon premier commentaire, j’ai simplement voulu apporter de l’humour léger et non du sarcasme… rien de méchant.

  4. Régis Haubourg dit :

    Bonsoir,
    j’y vais cette fois de mon commentaire, ne découvrant ce post que maintenant.
    Je trouve en effet que le cœur même de la création de valeur dans des projets libres (je passe la polémique sur le titre original de cet article) est à coté réellement du modèle économique de QGIS. Avec cette approche, ce projet serait mort depuis longtemps. On s’implique dans un projet, réellement, et cela génère une activité de service qui vous fait vivre. Mais cela génère également une forte valeur pour les financeurs, par mutualisation, financière, technique et humaine.

    Sur le coté animosité, franchement c’est sans commentaires.

    Je vous laisse revoir la charte de bonne conduite du projet QGIS et méditer dessus :

    https://www.qgis.org/en/site/getinvolved/governance/codeofconduct/codeofconduct.html

    Régis

    • Florian Delahaye dit :

      Bonjour Régis,

      cher community manager d’Oslandia 😉 ,

      j’ai modifié plusieurs éléments sur l’article suite aux échanges répétés avec Vincent Picavet, votre directeur. Je suis d’accord avec vos commentaires sur le modèle économique de QGIS qui n’est pas traité dans cet article et qui par conséquent, je le reconnais est incomplet. Voulez-vous que je supprime cet article? Voulez-vous que j’arrête de parler de QGIS sur ce site?

      Pour la question d’animosité et de bonne conduite, sachez que j’ai toujours eu de très bons rapports humains donc je trouve vos remarques exagérées, à la limite du harcèlement moral. Je me suis d’ailleurs expliqué suite aux commentaires de Vincent Picavet et de Jean-Daniel. Pouvez-vous me dire ce que j’ai fait de mal? J’ai relevé ici les points de bonne conduite du projet QGIS :
      Soyez accueillant, sympathique et patient
      Soyez prévenant
      Être respectueux
      Soyez prudent dans les mots que vous choisissez
      Lorsque nous ne sommes pas d’accord, essayez de comprendre pourquoi

      A +

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